Nipinapunan fait entendre la voix intérieure d’une jeune Innue de Pessamit qui cède à l’entêtement de son conjoint montréalais désireux de vivre, le temps d’un été, « le folklore et l’exotisme » d’une communauté autochtone. L’amour de la langue, du territoire, des origines, et les sentiments envers l’être aimé sont ici finement tressés, tout comme ce qui leur fait ombrage. Dans ce véritable chant du cœur, Alexis Vollant signe ici son premier recueil de poésie.

EXTRAIT

 
à chaque cycle de chasse, je reviendrai remettre de l’huile
dans tes phares à visions et tes réservoirs de rêves
de toute façon, il y a fort à parier que nous te ramènerons
anite Pessamit, pour te guérir
nipinapunan, c’est ici qu’on vient passer l’été
pour muer de corps et changer d’esprits
pour un appel facetime avec nos ancêtres
qui nous regardent de haut acheter nos cigarettes

ÉCHOS

 
« Alexis Vollant, pianiste classique, sait rythmer le vers, tendre ses phrases dans le souffle du pays à traduire, chaque partie étant identifiée par un mouvement musical. Beau recueil que l’amour du pays porte.  »
– Hugues Corriveau, Le Devoir

« Alexis a un grand avenir poétique et musical devant lui. Pessamit sera fier de lui. Qu’il continue à porter nos voix et à écrire qui nous sommes profondément. » – Natasha Kanapé Fontaine, artiste multidisciplinaire

« La plume de Vollant est pure et sensible. Le poète place les mots doucement et construit une histoire qui coule lentement. Il construit un mal de vivre complexe et contradictoire, une volonté de trouver le bonheur dans une prison de circonstances. Se mélangent ainsi quête identitaire, désir d’intégration et ressentiments postcoloniaux. C’est très réussi. Alexis Vollant a non seulement un talent pour la poésie, mais aussi pour la narration complexe. Son premier recueil de poésie est une découverte incroyable. »
– Patrice Sirois, Page Par Page

« Ce premier recueil d’Alexis Vollant est un heureux mélange qui s’appuie sur le sentiment amoureux pour explorer cette distance qu’on tente continuellement de franchir. Un recueil de poésie qui se lit comme un roman. »
– Sébastien Veilleux, Les Libraires

« On tombe illico sous le charme de cette plume actuelle, sensible et profonde. Fascinante première œuvre d’Alexis Vollant. »
– Laurie Dupont, ELLE Québec

« Sensible, l’écriture explore et se réapproprie le chez-soi nord-côtier à même le langage, les vers, la communauté et les relations, d’une liberté à réinventer. »
– Frédérik Dompierre-Beaulieu, Impact Campus

« Alexis Vollant, pianiste classique de 22 ans, publie son premier recueil de poésie et aborde avec bienveillance le départ des personnes issues des Premières Nations de leur communauté d’origine.»
– Alix Paré-Vallerand, La Fabrique Culturelle

« Un vrai coup de cœur! C’est très touchant, il y a de belles images. […] J’adore les premiers recueils, car il y a une fraîcheur, une impulsivité, et ça donne quelque chose de très attachant. »
– Sylvain Descours, Le Cochaux Show